PES 5, FIFA 98, L’Entraîneur… : ces 8 jeux de foot qui nous ont marqués à vie

PES 5, FIFA 98, L’Entraîneur… : ces 8 jeux de foot qui nous ont marqués à vie

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PES 6

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Par Tidiany M'Bo

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Parce que tant d’heures passées devant le petit écran peuvent générer tout autant de joies que d’échecs scolaires.

Le foot déchaîne les passions et c’est aussi pour ça que les petits comme les grands ont, à un moment ou un autre de leur vie, succombé à la tentation d’incarner manette en main leur équipe ou leur joueur préféré. Bien avant que le gaming ne prenne une dimension mondiale avec l’avènement du jeu en ligne, c’est entre frères, entre potes, entre cousins ou avec papa que tout ça se jouait. Mauvaise foi, noms d’oiseaux, nuits blanches mémorables, scripts et autres joueurs cheatés, le jeu de foot est devenu un must pour toute la nostalgie qu’il suscite, et c’était pour nous une excellente raison pour vous proposer cette liste (subjective) de ceux qui ont marqué toute une génération.

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FIFA 98 “Road to World Cup” (PS1, N64, PC)

Sorti en 1997, cet opus a fait basculer le jeu de foot dans une nouvelle dimension. Multiplication des modes de jeu, sens du détail (avec par exemple, la possibilité de jouer en salle), évolution nette du gameplay par rapport à ses prédécesseurs… FIFA 98 a tout compris de ce qui pouvait rendre les joueurs absolument addicts, avec une bande-son culte (au hasard, Blur) et surtout, une durée de vie quasi illimitée. Si vous y ajoutez la présence du GOAT Thierry Gilardi aux commentaires, vous obtenez l’équation quasi parfaite en matière d’immersion.

FIFA 99 (PS1, N64, PC)

S’il génère souvent moins de nostalgie que son prédécesseur (encore que), FIFA 99 a pourtant réussi ce qui semblait alors impossible en mettant la barre encore plus haut, que ce soit en termes de fluidité, de graphisme, mais aussi de difficulté. Car contrairement à FIFA 98, il fallait se lever de bonne heure pour marquer d’en dehors de la surface… Et malgré son style toujours très arcade, avec notamment une multiplication des gestes techniques, cet opus a bel et bien marqué toute une génération. Et on le sait, à la lecture de ce paragraphe, on a entendu fredonner “right about now, the funk soul brother”

ISS Pro Evolution (PS1)

Après avoir tutoyé les étoiles avec l’édition 99, FIFA rate complètement son virage en 2000. Conséquence, une partie des fans bascule vers celui qui va s’imposer comme son concurrent pour les 20 années suivantes. International Superstar Soccer a déjà connu de belles heures, avec notamment l’édition Deluxe puis l’édition 98. Mais avec ISS Pro Evolution, Konami séduit les puristes avec son approche simulation, et un gameplay aussi révolutionnaire que précis. Et bien qu’il comporte moins de modes de jeu et une base de données moins complète que FIFA, le titre va s’imposer comme l’un des meilleurs jeux de foot de l’Histoire. À l’époque, jeuxvideo.com lui accorde un 19.

Pro Evolution Soccer (PS2, Xbox One, PC)

Désormais bien installé dans son match avec Electronic Arts, Konami se détache nettement au moment du changement de support et de l’arrivée de la PS2. La firme japonaise négocie à merveille ce virage (ce qui sera loin d’être le cas au moment des passages sur PS3 puis PS4) et propose un jeu toujours plus jouissif en termes de jouabilité, mais explorant le champ des possibles offert par la nouvelle Playstation en termes de modélisation. Résultat, la claque est monumentale. Surtout qu’entretemps, le jeu s’est enrichi, avec l’arrivée des clubs (il n’y avait initialement que les sélections nationales), avec plus de stades, et une version travaillée de la Ligue des Masters.

PES 5 (PS2, PSP, PC, Xbox)

Capitalisant sur sa bonne dynamique, PES continue de monter en puissance jusqu’en 2005 où la franchise connaît son apogée. Il faut être clair d’emblée : ni avant, ni après, Konami (et peut-être même EA…) n’aura pu proposer un jeu aussi complet et addictif. Car c’est aussi ça qui démarque (légèrement) PES 5 de PES 6, lequel fait un peu plus la part belle au spectacle et aux attaquants (sans doute dans l’idée de gratter encore des parts de marché au concurrent). S’il reste limité en termes de base de données, PES 5 tient son succès d’un gameplay parfaitement équilibré, d’un rythme de jeu savamment dosé et de l’ajout de multiples petites animations qui contribuent au réalisme. Un chef-d’œuvre absolu.

L’Entraîneur (PC)

Le succès de l’ancêtre de Football Manager repose, à la base, sur une stratégie risquée : proposer une alternative aux jeux de foot “classiques”, qui s’appuient sur l’aspect graphique et le gameplay, en misant sur l’approche managériale du foot. Le tout, à une époque où le public est moins éveillé et sensible aux concepts tactiques qu’aujourd’hui. Gestion du club, recrutement, personnalisation des entraîneurs, tactique… L’approche était loin d’être gagnée mais la franchise a fait mieux que trouver son public et connaît un vrai succès en s’appuyant, notamment, sur une base de données toujours plus complète.

Ronaldo V-Football (PS1, Game Boy Color)

Sorti en 2000, à une époque où la concurrence est rude en matière de jeux de foot, Ronaldo V-Football propose alors une sorte de compromis entre le côté arcade et fun d’un FIFA, et le réalisme d’un PES. Mais c’est surtout l’atmosphère très auriverde du jeu (bande-son, couleurs) qui lui accorde une grande partie de son charme. Des graphismes plus que corrects, une animation visuelle au niveau, un gameplay relativement fluide… Sans être un must-have, Ronaldo V-Football a ses arguments au moment de raviver les souvenirs d’une époque.

Virtua Striker 2 (Arcade, Dreamcast)

Un jeu à rendre complètement schizophrènes les fans de foot. Car Virtua Striker, en plus d’être LA franchise des salles d’arcade, celle qu’on ne joue (en principe) que sur une borne (même s’il s’est exporté sur consoles Sega) jongle avec les paradoxes. D’un côté, il peut s’appuyer sur une modélisation plus que correcte (voire bonne) pour l’époque. Mais de l’autre, VS a ce qu’il faut pour rendre fous les joueurs : latence et raideur dans le gameplay, durée de vie limitée mais surtout, un niveau de difficulté à faire fléchir même les plus acharnés, avec une intelligence artificielle au taquet, générant souvent une terrible sensation d’impuissance. Sachant que visuellement, on a plus l’impression d’être dans un épisode d’Olive et Tom que dans un jeu de foot.